In the Dark

In the Dark : Trouve ta lumière dans l'obscurité - Clara Forasté, Léa Fernandez, Éloïse Lahouze, Manon Dupaut TP2

Comment vous sentiriez-vous si du jour au lendemain, votre vue commençait à baisser ?

Lors d'une consultation, un ophtalmologue vous rapporte que votre vue a encore baissé de 0,5.

Un vendeur énervé vous accueille sur le pas de la porte, il ne veut pas vous aider : vous devez faire vos courses seuls. Vous ferez face à une série d'énigmes qui vous permettra d'accomplir votre mission : découvrir quel sera le mot caché par le médecin. 

Mais comment ? 

Explorez bien votre environnement, souvenez-vous-en, car attention ! Votre vue baisse progressivement.

Dénouement :

Vous parvenez à résoudre toutes les énigmes et à décoder le mot en braille : "autonome". Votre médecin vous félicite pour votre autonomie retrouvée malgré votre situation de handicap ! Bravo !

En vous mettant dans leur peau, en vivant leur quotidien, vous serez sensibilisés à la cause des non-voyants et malvoyants. Vous comprendrez davantage leur handicap, qui parfois, peut s'avérer être invisible.

Nous avons fait tester notre escape game à plusieurs reprises pour nous permettre d’élaborer un retour d’expérience valable. 

Lors du tout premier test effectué par Mme Gibert et M Marsack, l’idée première d’additionner la baisse progressive de luminosité et l’utilisation de lunettes qui altèrent la vue s’est finalement avérée compliquée. En effet, les lunettes donnaient mal à la tête, altéraient trop la vision et ne permettaient pas aux joueurs de complaire leur mission. En ce qui concerne les énigmes, nous avons pu, grâce aux retours effectués par les professeurs, simplifier le travail de recherche réalisé par le joueur. Nous avons enlevé des papiers pour permettre aux joueurs de mieux comprendre la logique et de trouver plus rapidement la solution. Nous avons également amélioré le début de notre scénario pour maximiser la compréhension ainsi que réfléchi aux interventions que nous allions faire pendant l’escape game pour aider les joueurs en difficulté.

Nous nous sommes ensuite assuré de la sécurité des joueurs comme demandé par le responsable de la sécurité qui est venu examiner notre escape game. Nous avons installé une affiche fluorescente avec le mot « sortie » sur la porte et nous avons protégé tous les endroits qui étaient susceptibles de blesser le joueur.

Ensuite, lors de la mise en place de l’escape game nous avons fait de nouvelles observations et posé différentes questions aux joueurs pour avoir leur avis. Après observation, notre énigme numéro 2 s’est avérée la plus difficile. De plus les joueurs avaient parfois du mal à faire le lien entre l’énigme numéro 1 et numéro 2. Nous avons adapté nos interactions auprès de ces derniers en leur donnant des indices à l’oral. Il nous a aussi fallu retirer de nouveau des papiers et réentourer les numéros pour simplifier le travail de recherche et améliorer la compréhension. Post-test, nous avons imaginé une possible modification de cette énigme. Cela consisterait à écrire un numéro sur tous les papiers et ce, en un peu plus gros, pour que les joueurs comprennent plus vite ce qu’ils doivent faire.

En ce qui concerne le retour effectué par les joueurs, ce dernier est positif. Tous disent avoir compris le sujet et bien reçu le message sensibilisant. Les joueurs nous ont également fait remonter que l’escape game mettait bien à la place d’une personne malvoyante ce qui amenait à une bonne immersion. Le système des lumières digressives a été approuvé par beaucoup de joueurs car en plus de favoriser l’immersion, cette technique rajoutait un enjeu temporel qui colle avec le concept de l’escape game. D’après les retours aux sujets des énigmes, l’énigme 2, bien que compliqué, était réalisable grâce à l’aide apporté par les games masters.